La situation dans le nord-est du Nigeria est précaire pour la population, les attentats de l'organisation terroriste islamiste Boko Haram provoquent la mort et le déplacement des populations. Le 14 avril 2014 est un triste symbole de cette situation : ce jour-là, 276 lycéennes ont été enlevées à Chibok. Cinq ans plus tard, la situation n'est guère plus reluisante. Certes, depuis 2015, de grandes parties du pays ont pu être reconquises par l'armée nigériane, mais ces derniers mois, la violence de Boko Haram a repris de plus belle.
107 des filles de Chibok enlevées ont été libérées jusqu'à présent, 112 filles sont toujours portées disparues et on ne sait pas si toutes sont encore en vie. "Cette tragédie est une attaque contre la dignité humaine et nos droits fondamentaux - notamment la liberté de religion, les droits des femmes et des enfants et le droit à l'éducation", déclare Yakubu Joseph, coordinateur national de Mission 21 au Nigeria. Et le cas de Chibok n'est qu'un des nombreux tristes exemples - de nombreuses autres femmes au Nigeria ont été enlevées par la milice terroriste, exploitées sexuellement et utilisées comme moyen de pression politique ou pour des attentats-suicides.
A l'occasion du triste anniversaire de l'enlèvement, nous rappelons qu'il est important de soutenir les populations victimes du terrorisme, en particulier les femmes et les filles. Exprimez vous aussi votre solidarité avec les victimes de Boko Haram à l'occasion du 14 avril en utilisant notre matériel et nos hashtags :
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